Thèse soutenue

Du minimalisme dans la musique électronique populaire

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Auteur / Autrice : Mathieu Guillien
Direction : Horacio Vaggione
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 8

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’intention de ce travail est d’interroger la notion de minimalisme dans le cadre de la musique électronique populaire. Dans une première partie, il s’agit d’expliciter le concept de minimalisme en revenant sur la genèse de cette esthétique, apparue dans les arts plastiques dans les années 1950 aux Etats-Unis, puis sur sa transposition dans le domaine musical sous l’égide de compositeurs tels que La Monte Young, Terry Riley et Steve Reich. L’évocation des compositeurs minimalistes américains nécessite de justifier l’emploi du concept de « minimalisme » pour évoquer des univers a priori différents. Cette clarification se fait en plusieurs points : le rapport des musiciens à l’histoire, leur positionnement économique, les outils dont ils disposent et la réflexion qu’ils produisent sur leur art, leur contexte social, leur relation à l’interprétation et au concert, enfin leur gestion de problématique telles que la répétition ou la danse. La seconde partie du mémoire porte sur la techno en tant que telle. Après un historique du contexte d’apparition de ce genre musical, au début des années 1980 à Detroit aux Etats-Unis, ainsi qu’un aperçu des instruments électroniques ayant facilité la naissance de la techno et des conséquences structurelles de ces instruments, nous étudions l’émergence de la branche dite « minimale » de la techno. Enfin, l’étude du compositeur allemand Robert Henke permet d’approfondir des notions de composition assistée par ordinateur, et d’élargir notre propos au minimalisme dans la musique électronique populaire non dansante.