Etude de la structure globale de la terre profonde aux grandes échelles par les modes propres : du manteau inférieur à la graine
Auteur / Autrice : | Julien Roch |
Direction : | Geneviève Roult, Eric Clévédé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géophysique |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Résumé
La sismologie est un outil privilégié pour sonder les profondeurs de la Terre, et ainsi mieux comprendre sa dynamique. Dans cette thèse, nous nous sommes focalisés sur les modes propres de la Terre et tout particulièrement les modes propres très basses fréquence. En effet, dans la partie basse du spectre, les modes ont la particularité d'être sensible jusqu'au noyau interne. Dans le contexte d'une Terre latéralement hétérogène, les modes sont constitués en singlets groupés en multiplets (modes dont les fréquences sont proches, et dont les déplacements associés ont un comportement similaire). Le positionnement spectral des singlets au sein d'un multiplet est l'expression directe de l'asymétrie de la structure du globe et de ses caractéristiques quantitatives. Afin d'étudier la structure tridimensionnelle de la Terre profonde, nous avons analysé, dans un premier temps, les données des séismes de Sumatra de 2004 (9. 3), du Chili de 2010 (8. 8) et du Japon de 2011 (9. 0) afin de construire un catalogue de fréquences propres et de facteurs d'atténuation. Dans un second temps, nous avons porté la méthode HOPT et la méthode d'inversion du Neighborhood Algorithm (NA) sur la grille de calcul européenne EGI. Cette procédure nous permet d'explorer l'espace des paramètres de façon précise et surtout dans un temps très acceptable. Nous présentons aussi une méthode originale pour étudier l'éventuelle rotation différentielle de la graine basée sur la variation de la fréquence des singlets au cours du temps