Thèse soutenue

Développement de méthodes de thérapie génique oculaire non virale : applications thérapeutiques

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Auteur / Autrice : Elodie Touchard
Direction : Francine Béhar-Cohen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biotechnologie
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris 5
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019)

Résumé

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L’objet de ce travail a été le développement de nouvelles méthodes de thérapie génique oculaire non virale basées sur la vectorisation à médiation électrique d’ADN plasmidique : l’électrotransfert (ET). Deux méthodes complémentaires testées chez le rat sont présentées : Peu invasif et bien toléré, l’ET du muscle ciliaire assure la production locale, contrôlée et prolongée de protéines dans le vitré, offrant une alternative aux injections intravitréennes itératives pour une thérapie au long-court. Cette stratégie a été appliquée à la production locale : de récepteurs solubles du TNF-a dans un modèle d’inflammation intraoculaire, afin d’en réduire les effets systémiques délétères ; du facteur neurotrophique GDNF dans un modèle de rétinite pigmentaire, permettant d’en montrer un effet potentiellement rétino-toxique à forte dose. Un dispositif médical d’injection et d’ET pour l’oeil humain a été breveté et prototypé. L’ET supra-choroïdien permet de transfecter la choroïde, l’épithélium pigmentaire rétinien et les photorécepteurs, offrant une stratégie alternative sécuritaire aux thérapies géniques virales sous-rétiniennes pour apporter un gène déficient à ces cellules ou produire localement une protéine thérapeutique. Cette technique non invasive et sécuritaire ouvre de réelles perspectives thérapeutiques pour le traitement des pathologies affectant la macula humaine, zone rétinienne responsable de l’acuité visuelle. Ces travaux mettent en évidence le potentiel thérapeutique de la thérapie génique non virale assistée électriquement dans le domaine de l’ophtalmologie. Des améliorations techniques et des plasmides permettront la translation de ces recherches en thérapie humaine.