Sur la mort de Pérégrinos, Les Fugitifs et Toxaris de Lucien de Samosate : édition avec traduction et commentaire
| Auteur / Autrice : | Émeline Marquis |
| Direction : | Alain Billault |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Études grecques |
| Date : | Soutenance le 18/06/2011 |
| Etablissement(s) : | Paris 4 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Édition, Interprétation, Traduction des Textes Anciens (Paris ; 1992-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Monique Trédé-Boulmer |
| Examinateurs / Examinatrices : Francesca Mestre, Brigitte Mondrain, Yann Le Bohec |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse de doctorat a pour objet l’édition critique, la traduction et le commentaire de trois textes de Lucien de Samosate : Sur la mort de Pérégrinos, Les Fugitifs et Toxaris ou l’Amitié (les numéros 55, 56 et 57 dans l’ordre canonique des œuvres de Lucien). L’édition est fondée sur l’examen de tous les témoins manuscrits et sur l’étude des liens qu’ils entretiennent entre eux (pour chaque texte, un stemma a été réalisé). L’apparat critique est positif. Il s’appuie sur un nombre limité de manuscrits, nécessaires à l’établissement du texte, tout en donnant une image représentative de la tradition. La traduction française cherche à conjuguer impératifs littéraires et souci de rester au plus près du texte. Le commentaire est linéaire sous forme de notes. Il associe principalement deux approches, historique et littéraire. L’apport de ce travail est triple. En matière d’édition, il met en lumière des textes de Lucien à tradition simple, un type de transmission qui n’avait pas jusque là été étudié pour lui-même par les précédents éditeurs ; le contraste observé par rapport aux textes à tradition double conduit à la réévaluation des différentes familles de manuscrits. En outre, il souligne l’intérêt historique des œuvres de Lucien : malgré leurs différences en terme de situation temporelle, chacun de ces trois textes renvoie aux réalités des premiers siècles de l’Empire romain. Enfin, il permet de mieux cerner la posture auctoriale adoptée par Lucien : celle d’un homme fier d’être un pepaideumenos, attaché à la vérité sous toutes ses formes, et conscient des pouvoirs et des dangers de la parole.