Thèse de doctorat en Archéologie
Sous la direction de Françoise Dumasy.
Soutenue en 2011
à Paris 1 .
Depuis des siècles, des « antiquaires » }} arpentaient les ruines des sites italiens, mais ce n'est qu'au début du XIXe s. , dans le nord de l'Europe, que des villas furent mises en valeur afin d'accueillir des visiteurs. Les mosaïques, laissées in situ, sont alors protégées sous des pavillons et les vestiges présentes en plein air. En revanche, pendant la première moitie du XXe s. , peu de villas sont aménagées. A partir des années 1950-60, en France, en Angleterre, en Italie, plusieurs sites sont ouverts au public. Ce mouvement s'accélère au tournant du millénaire avec des évolutions muséologiques, mais surtout un élargissement géographique à l'ensemble de l'Europe occidentale et à l' Afrique. Au cours des deux dernières décennies (1990-2010), des développements ont transformé l'aménagement les sites avec l' abandon presque total, pour les grandes réalisations, des présentations en plein air et l' agrandissement des bâtiments de protection qui couvrent les vestiges, le musée, et un nombre croissant de salles annexes. Le musée de site bénéficie d'avancées techniques concernant l'éclairage et l'esthétique des vitrines, la signalétique, l' informatique. II connaît aussi une mutation : autrefois exposés dans une salle à part, les objets sont maintenant souvent placés à côté des vestiges qu'ils complètent. Le décor dressé, restent les acteurs : les personnels du musée et le public. Si la médiation évolue vers une plus grande sophistication technologique et une prise en compte des divers publics, en dépit d'efforts et de réels progrès, le musée reste encore un lieu d'exclusion sociale
Discovery and presentation of roman villas in the western provinces of the Empire : sites open to the public in Europe and North Africa from the end of the 18th to the present day
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