Thèse soutenue

Aux sources d'un marqueur neurophysiologique des émotions : l'activité électrodermale
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Auteur / Autrice : Pascal Deren
Direction : Bernard MaitteHenrique Sequeira
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire des sciences et épistémologie
Date : Soutenance le 17/05/2011
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Villeneuve d'Ascq, Nord)

Résumé

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L’émotion est caractérisée par la mobilisation conjointe du corps et de l’esprit. Ce statut particulier justifie l’attention particulière que lui portent tous ceux qui se consacrent à l’étude de l’homme. Très tôt, les médecins relèvent son influence dans la genèse des troubles hystériques et plus largement des maladies mentales. Ils vont en décrire les effets et chercher à en expliciter les mécanismes pour prévenir ou traiter les troubles qui leur sont associés. Les physiologistes, à leur suite, s’engagent dans l’étude systématique de la physiologie nerveuse. Ils mettent ainsi en évidence les réactions du système sympathique face aux différents modes d’excitation, parmi lesquelles ils identifient les stimulations émotionnelles. Les psychologues, enfin, dans leurs efforts pour comprendre le comportement humain, s'attacheront à étudier des fonctions d’une complexité croissante. Après avoir dégagé les lois des sensations et des mouvements, ils étendent leurs investigations aux fonctions supérieures, cognitives et affectives. Dès la fin du dix-neuvième siècle, le croisement entre ces trois champs de recherche met en lumière les avantages offerts par l’emploi des méthodes physiologiques pour identifier les marqueurs des phénomènes émotionnels. Il faudra cependant attendre les premières recherches psychanalytiques de C.G. Jung pour que le plus efficace de ces marqueurs, la réaction électrodermale, soit identifié et accepté.