« Vetat Mori » : une institution au service du Prince, de la Petite Académie à l’Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres (1663-1742)
Auteur / Autrice : | Fabrice Charton |
Direction : | Christian Jouhaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Résumé
En 1663, Jean-Baptiste Colbert, surintendant des bâtiments du roi, réunit une petite équipe composée de membres de l’Académie française : la Petite Académie est née. Chargée de rédiger l’histoire du Roi-Soleil par les devises, les inscriptions et les médailles, elle va rapidement devenir un acteur incontournable de la politique publicitaire royale. En 1701, elle reçoit un règlement qui l’institutionnalise et devient Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres. Dès le début du XVIIIe siècle, l’institution va diversifier ses activités, passant de tâches panégyriques à des études historiques plus fines. L’Académie, institution royale, devient alors le reflet de la figure du prince lettré. Elle est un maillon essentiel de la République des Lettres. Le fonctionnement de cette Académie sur une période de cent ans est le reflet d’un monde qui change, coincé entre les valeurs du Grand Siècle et les innovations du Siècle des Lumières