Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Weidong Lian
Direction : Patrice Cartraud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie mécanique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Ecole centrale de Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les méthodes d'homogénéisation numériques sont maintenant largement utilisées. De plus les techniques d'imagerie permettent une représentation géométrique très précise de la microstructure des matériaux, qui conduit le plus souvant à des modèles éléments finis "voxels". Une autre approche a été recemment proposée pour les modèles à partir d'images, basée sur l'approche X-FEM associée à la méthode level-sets. Ces deux approches sont comparées et il est montré que la méthode X-FEM/levels sets est plus efficace et précise que l'apporche voxels. La prise en compte d'images de la microstructure met en évidence le caractère aléatoire de la microstructure, ce qui soulève la question du choix de la methode d'homogénéisation et de la taille du VER (volume élémentaire représentatif). Il est montré que l'homogénéisation avec conditions aux limites homogènes (en déformation ou contraintes) conduit à des biais sur les propriétés apparentes, liées à des effets de bords. Une approche est proposée pour s'affranchir de ces effets de bords. Une stratégie d'homogénéisation à trois échelles est enfin présentée pour les problèmes ou les échelles microscopique et macroscopique sont très différentes. Une échelle intermédiaire mésoscopique est ainsi coonsidérée, inférieure à la taille du VER. A cette échelle mésoscopique les propriétés apparentes calculées par homogénéisation sont des variables aléatoires, qui sont représentées par un développement sur le chaos polynomial identifié à parir des échantillons extraits de l'image. Des échantillons macroscopiques sont alors générés, avec une échelle de discrétisation mésoscopique, et une distribution spaciale de propriété issue de l'approche précédente. La taille du VER est alors calculée.