Auteur / Autrice : | Mayumi Yataghene |
Direction : | Christiane Chaulet-Achour |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française et comparée |
Date : | Soutenance le 26/11/2011 |
Etablissement(s) : | Cergy-Pontoise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise)) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Textes et francophonies (Cergy, Val-d'Oise) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Christiane Chaulet-Achour, Sylvie Brodziak |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benaouda Lebdaï, Ieme Van der Poel |
Mots clés
Résumé
L'importance de l'Histoire dans l'œuvre de Rachid Boudjedra fait l'unanimité des critiques. En s'appuyant sur la narratologie et plus particulièrement sur la théorie du langage performatif de John Langshow Austin, le présent travail tâche de démontrer que la construction de ses romans est mobilisée dans l'objectif de faire émerger l'histoire de l'Algérie et du monde arabe tout en se distinguant de l'écriture de l'historien. Sans s'arrêter à la simple mention des événements historiques, l'Histoire dans l'écriture romanesque de Boudjedra les retrace en tant que mémoire individuelle. Cette posture amène l'écrivain à manipuler les faits et les textes historiques et ainsi à brouiller la frontière entre la fiction et l'histoire. Cette approche constitue, pour l'auteur, un acte d'appropriation d'une Histoire dépossédée par le colonialisme puis occultée par les autorités algériennes. L'écrivain participe ainsi à la réinvention, rendue nécessaire par l'acculturation consécutive à la période coloniale, de l'écriture algérienne.