Les Lois de l'esprit chez Charles S. Peirce
Auteur / Autrice : | Jean-Marie Chevalier |
Direction : | Claudine Tiercelin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 15/05/2010 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Gerhard Heinzmann |
Examinateurs / Examinatrices : Claudine Tiercelin, Anouk Barberousse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Engel, Pierre Wagner |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Malgré un antipsychologisme plusieurs fois réasserté, le philosophe américain Charles S. Peirce (1839-1914) maintient une dépendance ambiguë de la connaissance objective envers les états mentaux de la conscience. La thèse rend compte de ce paradoxe apparent en montrant que le projet peircien n'est pas logique mais épistémologique, et consiste en une étude critique de notre pouvoir de connaître. Peirce a cherché différentes manières de naturaliser la connaissance, c'est-à-dire de l'inscrire dans nos facultés réelles sans pour autant renoncer à son ambition fondationnelle et normative. On peut en distinguer plusieurs phases successives : la correction de la psychologie des facultés, la théorie de l'enquête, les recherches en psychologie expérimentale, la création d'un associationnisme logique, une cosmologie de la préformation de la raison, l'invention d'une phénoménologie, et finalement le dialogisme graphique. Ces tentatives plus ou moins heureuses fournissent des outils pour penser aujourd'hui une théorie de la connaissance dans un cadre naturaliste.