Thèse de doctorat en Sciences de l'éducation
Sous la direction de Jean Biarnès.
Soutenue en 2010
à Paris 13 .
La découverte du système scolaire à l’école maternelle donne les premiers repères à l’enfant pour se construire, se développer et assurer sa place dans cette scolarité. Comment est pensée la place de l’enfant à l’école maternelle ? L’école maternelle s’est vu progressivement remaniée par de nombreuses réformes et en particulier en 1989, celle instaurant les cycles. Or, la culture de l’école élémentaire a comme objectif la réussite de l’élève et l’acquisition des apprentissages de base alors que l’école maternelle est traditionnellement axée sur le développement global de l’enfant. Est-ce que l’école maternelle, aujourd’hui, conduit plus à produire qu’à épanouir ? Est-ce qu’avec son programme spécifique, l’école maternelle reste le lieu où l’enfant grandit, apprend à vivre entre pairs et conduit son futur cheminement scolaire ? Cette thèse part de l’hypothèse que la culture de la « grande école », impacte de manière importante la culture de la « petite école ». Suite à nos observations, nous avons formulé quatre indicateurs, le jeu, le travail, la reconnaissance et la norme. Nous avons essayé d’expliciter comment les pratiques enseignantes répondent aux attentes institutionnelles. Comment ces pratiques permettent ou non à l’enfant d’aujourd’hui de développer des compétences de créativité et d’adaptation afin de permettre à l’homme de demain de pouvoir s’adapter à une société en perpétuel changement. Enfin, nous concluons sur les effets des paradoxes et des tensions culturelles dans lesquels s’inscrit l’école maternelle d’aujourd’hui.
Preschool : between growing and producing
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