Influence de facteurs pharmacologiques sur le passage transplacentaire des antirétroviraux
Auteur / Autrice : | Laurent Gavard |
Direction : | Sophie Gil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacologie expérimentale et clinique |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Innovation Thérapeutique : du Fondamental à l'Appliqué (Châtenay-Malabry, Haut-de-Seine2000-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Barrières physiologiques et réponse thérapeutique (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine) |
autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté de pharmacie (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine) |
Résumé
En cas d’infection à VIH, le traitement doit être poursuivi en cours de grossesse pour la santé de la patiente et éviter la transmission mère-enfant du virus, mais il apparaît nécessaire d’évaluer son impact potentiel sur le fœtus. L’utilisation du modèle du cotylédon perfusé a permis d’évaluer le passage transplacentaire de plusieurs antirétroviraux et déterminé l’intérêt et les limites de la méthode. Certains transporteurs actifs placentaires sont capables d’effluer certains médicaments, limitant ainsi l’exposition fœtale à des molécules potentiellement toxiques. Nous avons montré qu’il existait une variabilité interethnique des polymorphismes génétiques des gènes ABCB1 et ABCG2, et de l’expression placentaire de la P-glycoprotéine (ABCB1). L’étude de l’impact des antirétroviraux seuls ou en association sur l’expression et la fonctionnalité du transporteur d’efflux BCRP (ABCG2) sur un modèle de cellules BeWo a permis d’évaluer leurs conséquences placentaires potentielles.