Thèse soutenue

Assemblages membrane-électrodes exempts de métaux précieux pour l’électrolyse de l’eau à électrolyte polymère solide

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Nsélé Mbemba Kiele
Direction : Pierre Millet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie. Electrochimie
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Chimie de Paris-Sud (Orsay, Essonne ; 2006-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Physico-Chimie de l'Etat Solide (Orsay)
Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Mahy
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Millet, Jean-Pierre Mahy, Jean-François Fauvarque, Marian Chatenet, Nicolas Guillet, Christophe Lombard
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Fauvarque, Marian Chatenet

Résumé

FR  |  
EN

Ce travail concerne la production d’hydrogène et d’oxygène de pureté électrolytique par électrolyse de l’eau selon le procédé à électrolyte polymère solide. Dans l’état de l’art, les électrolyseurs industriels utilisent des catalyseurs à base de métaux précieux : le platine est utilisé à la cathode pour promouvoir la réaction de dégagement d’hydrogène moléculaire et l’iridium ou ses oxydes sont utilisés à l’anode pour promouvoir la réaction de dégagement d’oxygène moléculaire. En dépit de nombreux avantages, l’emploi de ces métaux précieux constitue un frein au développement à grande échelle de cette technologie d’électrolyse. Dans ce mémoire de thèse, nous présentons un ensemble de résultats relatifs à la synthèse et à la caractérisation électrochimique d’assemblages membrane – électrodes exempts de métaux précieux. Nous montrons que des polyoxométalates ou des clathrochélates de cobalt peuvent être utilisés à la place du platine pour le dégagement d’hydrogène et que des complexes moléculaires de ruthénium peuvent être utilisés à la place de l’iridium pour le dégagement d’oxygène. Nous présentons également un ensemble de résultats obtenus en utilisant des matériaux polymères à conduction par ions hydroxyles. Les performances de ces nouvelles cellules d’électrolyse sont comparées à celles obtenues avec des catalyseurs conventionnels à base de métaux précieux.