Thèse soutenue

Une reine épistolaire. Les usages de la lettre et leurs effets dans l’action diplomatique de Catherine de Médicis, 1559 1589

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Auteur / Autrice : Matthieu Gellard
Direction : Lucien Bély
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire moderne
Date : Soutenance le 27/11/2010
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Denis Crouzet
Examinateurs / Examinatrices : Charles Giry-Deloison, Mark Greengrass, Nicolas Le Roux, Jean-François Solnon

Résumé

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Si Catherine de Médicis a fait l’objet d’une attention jamais démentie de la part des historiens, aucune recherche n’a jamais été menée sur un aspect pourtant central de son action politique : la diplomatie. Or, elle a abondamment écrit entre l’avènement de François II le 10 juillet 1559 et sa propre mort le 5 janvier 1589 : il reste aujourd’hui 5 958 lettres d’une correspondance dont le rythme n’a jamais réellement fléchi pendant ces trois décennies. La part extérieure encore conservée représente quant à elle 2 454 pièces et forme une source centrale pour comprendre la politique étrangère menée par la reine mère. Toutefois, dans le cadre de cette étude, les dépêches de Catherine de Médicis aux résidents français ainsi que les réponses qu’elle reçoit d’eux ont surtout été abordées comme un objet d’histoire plus encore que comme un témoignage des négociations diplomatiques. L’intérêt s’est donc porté sur l’épistolarité comme moyen de gouvernement à une époque où l’éloignement entre les acteurs fait de la lettre, qui dans le domaine diplomatique prend le nom de dépêche, le seul lien qui les unit.