Recherches sur la semi-auxiliarité en espagnol : le cas de ir
Auteur / Autrice : | Mathilde Quitard |
Direction : | Gilles Luquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études hispaniques et latino-américaines |
Date : | Soutenance le 02/10/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Langues romanes : acquisition, linguistique, didactique (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Darbord |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Luquet, Bernard Darbord, Marie-France Delport, José Antonio Vicente Lozano |
Mots clés
Résumé
Le but principal de ce travail est l’approche de chacun des radicaux auxquels la langue espagnole fait appel pour constituer le « verbe ir ». Après une remise en question de la catégorie « auxiliaire » et une analyse détaillée des combinatoires dans lesquelles on trouve ce verbe – qui expliquent les effets de sens produits en discours –, nous faisons l'hypothèse que le verbe ir n’a d’existence qu’à travers des radicaux signifiants divers, porteurs de signifiés [uniques] distincts. On ne peut donc envisager un seul signifié pour le « verbe ir », conglomérat de paradigmes hétérogènes, qui partagent tous cependant un trait commun : la « tension vers ». Cette étude cherche également à définir les liens qui unissent ces formes verbales, regroupées sous l’infinitif ir, à d’autres verbes de la langue espagnole tels que venir, andar, ser ou estar.