La communauté juive a Londres au XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Sarah-Anna Levy-Mimran |
Direction : | Suzy Halimi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études du monde anglophone |
Date : | Soutenance le 06/01/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Langues, Textes, Arts et Cultures du Monde Anglophone |
Jury : | Président / Présidente : Lionel Ifrah |
Examinateurs / Examinatrices : Suzy Halimi, Lionel Ifrah, Isabelle Bour, Lucienne Germain |
Mots clés
Résumé
Dans un contexte largement plus inclusif qu’oppressif, la communauté juive nouvellement réadmise depuis 1656 s’installe, se forme et se construit tout au long du XVIIIè siècle à Londres : au groupe de Crypto-Juifs fragilisé par les persécutions de l’Inquisition et qui trouve là la promesse d’un nouveau départ et de nouvelles espérances, se joint un flot d’immigrants d’Europe de l’Est, qui ne cesse d’enfler. Avec quelques marchands et financiers prospères, et une grande majorité de familles vivant plus difficilement de l’artisanat, du colportage, de l’usure ou de la charité, les deux congrégations fondent leurs institutions religieuses, éducatives, caritatives, voire politiques, et tâchent de s’intégrer dans une société aux valeurs de laquelle elles s’avèrent particulirement perméables. La question du maintien de l’identité juive se pose dès lors avec force, soulevant les problèmes d’acculturation et d’assimilation, voire de conversion.