Implication des voies d'activation des lymphocytes T dans la réponse au paludisme (malaria) cérébral et pulmonaire
Auteur / Autrice : | Mathilde Fauconnier |
Direction : | Bernhard Ryffel, Valérie Quesniaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire. Immunologie |
Date : | Soutenance le 10/12/2010 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies (Orléans ; 2009-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Immunologie et embryologie Moléculaire |
Jury : | Président / Présidente : François Erard |
Examinateurs / Examinatrices : Bernhard Ryffel, Valérie Quesniaux, François Erard, Pascal Rihet, Sylviane Pied, Irène Garcia-Gabay | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Rihet, Sylviane Pied |
Mots clés
Résumé
Le paludisme constitue la première maladie parasitaire au monde, responsable d’environ 800 000 morts chaque année. Il peut entraîner plusieurs complications sévères aggravant le pronostique vital, et pouvant conduire à la mort. Dans ce contexte, l'objectif de ma thèse a été d'étudier, pour une majeur partie, la pathologie cérébrale et dans une moindre mesure la forme pulmonaire. Cette étude a plus particulièrement porté sur le rôle de certaines voies d’activation des lymphocytes T. Mes résultats ont mis en évidence la fonction primordiale, dans le développement du neuropaludisme, de trois molécules impliquées dans l’activation des cellules T : le récepteur LTβR, la protéine PKC-θ et la sous unité β2 du récepteur à l’IL-12. Grâce à l’utilisation d’un modèle murin délété en ces gènes, nous avons pu déterminer par des techniques non invasives (IRM, ARM) ou invasives (test de perméabilité vasculaire, cytométrie en flux) que ces souris étaient résistantes à la forme cérébrale. En revanche elles ne sont pas essentielles à la pathologie pulmonaire.