Thèse soutenue

Evaluation et Information Imparfaite

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Auteur / Autrice : Julie Rosaz
Direction : Marie-Claire Villeval
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 07/12/2010
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe d'Analyse et de Théorie Economique
Jury : Président / Présidente : Claude Meidinger
Examinateurs / Examinatrices : David Masclet, Marc Willinger, Urs Fischbacher, Simon Gaechter, Guillaume Hollard

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse présente trois expériences sur l'évaluation de la performance des employés.L’évaluation est un outil de management très important dans un environnement où l'employeur a une croyance initiale imparfaite de la performance de ses employés. Elle permet, entre autres, à l'employeur d'améliorer son information sur la performance de ses employés. Le premier essai porte sur la phase initiale du processus d’évaluation : Comment l'employeur révise-t-il sa croyance sur la performance de son employé à l'aide d'un signal imparfait? Les résultats montrent, qu'en moyenne, l'utilisation d'un signal imparfait aide les sujets à déterminer un état de la nature incertain. Cependant, les sujets révisent leur croyance de manière non optimale quand le signal confirme leur croyance initiale.La seconde étape du processus d'évaluation est l'entretien d'évaluation, au cours duquel l'employeur peut transférer de l'information à son employé. Ce feedback peut être manipulé par l'employeur. Le second chapitre étudie comment l'employeur manipule l'évaluation et l'impact de cette manipulation sur le choix d'effort de l'employé. Les résultats montrent que les employeurs manipulent l'information transmise à leur employé qui répond en augmentant son effort. De plus, la manipulation qui surestime l'habileté de l'employé est significativement plus utilisée que celle qui la diminue.Le dernier chapitre s'intéresse aux biais d'évaluation à l'aide d'une expérience à effort réel. Si la majorité des évaluateurs manipulent l'évaluation pour augmenter leur gain, les résultats montrent que le sentiment de culpabilité joue un rôle important dans la décision de mentir ou non.