Production des savoirs dans le discours universitaire en situation d’évaluation endogène : philosophie, sciences économiques et de gestion au Cameroun
Auteur / Autrice : | Esther Olembe |
Direction : | Laurent-Charles Boyomo Assala, Jean-Paul Metzger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 29/11/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 en cotutelle avec Université de Yaoundé II |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, psychologie, information et communication (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe de recherche de Lyon en sciences de l'information et de la communication |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Tétu |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Chaudiron, René Joly Assako Assako |
Mots clés
Résumé
En prenant le contre-pied des méthodes généralisées et universalisantes d’évaluation mondiale des institutions de la science, la présente thèse décrit les savoirs générés par le discours universitaire au moment de leur mise à l’épreuve de validation par des instances d’évaluation d’un espace localisé. Le cadre d’observation est le système d’évaluation en vigueur au Cameroun qui sert de dispositif de promotion sociale des enseignants-chercheurs, et de légitimation du travail universitaire. Le décryptage des formes de savoirs produits en situation d’évaluation endogène prend appui sur l’épistémologie historique et l’archéologie foucaldienne des discours. Les résultats de l’analyse montrent que le savoir produit, s’inscrivant dans une temporalité discursive est anonyme et marqué historiquement, culturellement et géographiquement. Ce savoir appartient en outre à un réseau de discours qui dépasse la seule sphère des universités et des disciplines. Les mécanismes et stratégies d’élaboration des savoirs sont soumis à des règles et à des normes qui elles-mêmes produisent de manière permanente des formes de pouvoir. Les référents théoriques et méthodologiques mobilisés dans ce travail participent à l’enrichissement des cadres de référence traditionnels des sciences de l’information et de la communication.