Thèse soutenue

L’intervention du paysagiste dans la ville, de 1960 à aujourd’hui : pertinence et enjeux pour les architectes et les urbanistes : le cas de la métropole lilloise
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Auteur / Autrice : Isabelle Duval
Direction : Didier ParisDominique Mons
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie et aménagement
Date : Soutenance le 17/09/2010
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Territoires, Villes, Environnement & Société (TVES)

Mots clés

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Résumé

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Vérifiant une hypothèse apparue au milieu des années 1990 en France selon laquelle les paysagistes seraient les nouveaux spécialistes du sub-urbanisme (Marot, 1995), cette thèse mesure la spécificité et l’apport de leur intervention dans la ville. S’appuyant sur le dépouillement de publications spécialisées en architecture, urbanisme et paysage (Estienne, 2004), elle confronte les notions utilisées pour aborder les espaces non construits des villes depuis 1960 à la réalité spatiale et professionnelle de la métropole lilloise et s’articule en trois parties correspondant à des périodes, des objets et des méthodes spécifiques. La première partie reprend l’analyse des corpus à la lumière des discours des paysagistes qui ont travaillé dans ce territoire durant les Trente Glorieuses ; l’approche diachronique met en lumière une filiation entre des notions apparues dans les décennies 1960 et 1970 – espaces ouverts, extérieurs, urbains, non construits, publics – et la notion d’espaces libres mise en place au début du XXe siècle. Associant des approches diachroniques et qualitatives, la deuxième partie analyse la manière dont les questions paysagères ont été prises en compte au sein de l’OREAM-Nord et de l’EPALE – deux organismes pluridisciplinaires d’études mis en place par l’État au milieu des années 1960 – et le rôle inattendu joué par les paysagistes au sein de ces équipes. Privilégiant l’analyse qualitative, la troisième partie montre comment un milieu professionnel s’est constitué à Lille ces vingt dernières années. Selon les échelles d’intervention, elle précise la place du vide dans les projets, leur relation au site, leur mise en valeur de matériaux spécifiques.