Définition et contrôle des politiques d’évolution dans les projets logiciels
Auteur / Autrice : | Thomas Lévêque |
Direction : | Jacky Estublier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, sciences et technologies de l'information, informatique (Grenoble ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'informatique de Grenoble (Isère, France ; 2007-....) |
Entreprise : STMicroelectronics (Crolles, Isère, France) | |
Jury : | Président / Présidente : Joëlle Coutaz |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Molli, Christophe Bourely | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Andreas Zeller, Michel Riveill |
Résumé
L'Ingénierie Dirigée par les Modèles (IDM) vise à maitriser la complexité des logiciels en réalisant l'ensemble des activités d'ingénierie sur des modèles du système. A part quelques niches, l'IDM n'est pas encore adoptée par les grands producteurs de logiciels. Nous pensons que l'une des raisons est qu'un logiciel est constitué de modèles et de programmes développés tous deux manuellement. Le développement comme la maintenance font évoluer à la fois modèles et programmes ; il faut versionner modèles et programmes. Les équipes travaillant en parallèle il faut réconcilier les évolutions concurrentes, et surtout contrôler l'ingénierie coopérative. Or nous ne disposons pas aujourd'hui des concepts, mécanismes, e outils permettant de résoudre ces problèmes : nous ne savons pas gérer correctement l'évolution des logiciels en IDM. Cette thèse propose des concepts et des mécanismes permettant de gérer la coévolution des modèles et du code des logiciels à développer dans un domaine particulier, en utilisant un environnement dédié : un CADSE (Computer Aided Domain Specific Engineering environment). Nous proposons de décrire les politiques d'évolution des logiciels au niveau du méta-modèle du CADSE associé. Cette politique garantit la cohérence des versions et des compositions dans chaque espace de travail par une synchronisation dans les deux sens entre le modèle (conforme au méta-modèle du CADSE) et le code. Cette politique définit, garantit et contrôle également la cohérence du travail coopératif entre espaces de travails concurrents.