Thèse soutenue

Valorisation de monomères d'origine naturelle appliquée à la synthèse de nouveaux polyesters

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Auteur / Autrice : Pierre-Jean Roumanet
Direction : Philippe Guégan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie et physicochimie des polymeres
Date : Soutenance le 03/03/2010
Etablissement(s) : Evry-Val d'Essonne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et Ingénierie (Evry ; 2008-2015)
Partenaire(s) de recherche : Entreprise : Organisation nationale interprofessionnelle des oléagineux (France)
Laboratoire : Laboratoire analyse et modélisation pour la biologie et l'environnement (Evry, Essonne ; 1998-)
Jury : Président / Présidente : Jean Lepetit
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Jarroux, Yann Raoult
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Jacques Robin, Pierre Villeneuve

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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L’industrie des matériaux plastiques, tout comme la majorité des secteurs d’activité, connaît aujourd’hui un nouvel engouement pour les matières premières d’origine renouvelable. Cette tendance s’inscrit dans une démarche de développement durable, aspirant à la fois à trouver des alternatives aux ressources d’origine fossile, mais aussi à concevoir des produits plus respectueux de l’environnement. Parmi les composés issus du monde végétal, il existe non seulement des biopolymères, mais également de nombreuses molécules pouvant être mises à profit en tant que monomères. C’est dans ce contexte de valorisation de la biomasse que se positionne ce travail de thèse. De nouveaux polyesters bio-sourcés ont été développés à partir d’un diacide carboxylique d’origine naturelle : l’acide (Z)-octadéc-9-ènedioïque (D18:1). Cette molécule est obtenue par oxydation enzymatique de l’extrémité alkyle de l’acide oléique. Afin de mettre en application certains principes de la chimie verte, les polymérisations ont été menées parpolycondensation en masse et catalysées par des composés organométalliques. Divers diols ont été polymérisés avec le D18:1, notamment des diols aliphatiques, aromatiques, phénoliques ou encore certains dianhydrohexitols bio-sourcés. De plus, la modification chimique du D18:1 a permis de compléter cette étude par la synthèse de polyesters linéaires entièrement issus de l’acide oléique. L’évaluation des caractéristiques physicochimiques des ces nouveaux matériaux a été effectuée, notamment en termes de masse molaire, de propriétés thermiques et rhéologiques. Des tests préliminaires de biodégradation ont permis de dégager une tendance positive. Cette propriété est un atout qui permettrait de substituer certains plastiques issus de la pétrochimie.