Thèse soutenue

Le stress hydrique chez le lin et la betterave : cas particuliers du tréhalose et du gène SWEETIE

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Auteur / Autrice : Linda Béthencourt
Direction : Michèle Boitel-ContiRajbir S. Sangwan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences. Biologie cellulaire et moléculaire. Biotechnologies végétales
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Amiens

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les plantes sont souvent soumises à des conditions environnementales défavorables qui entraînent une altération de leur croissance et de leur productivité. Une des stratégies développée par les plantes en cas de stress est l’accumulation de molécules (sucres, acides aminés) impliquées dans la régulation osmotique et la stabilisation des protéines et des macromolécules. Le tréhalose pourrait être une de ces molécules. La maîtrise des variations du tréhalose pourrait donc permettre d’améliorer la résistance aux stress des plantes de grande culture. Le mutant sweetie, d’Arabidopsis thaliana, présente des teneurs en tréhalose anormalement élevées et certains de ses gènes relatifs aux stress abiotiques sont surexprimés. On suppose que SWEETIE joue un rôle métabolique important, peut-être lié à la réponse au stress. Dans cette étude, nous avons confirmé l’implication de SWEETIE dans la régulation du développement de la plante, de par la mise en évidence de son expression au niveau de zones méristématiques. Deux espèces d’intérêt pour la région Picardie, le lin et la betterave, ont ensuite été étudiées. Chez celles-ci, le tréhalose et son précurseur le tréhalose-6-phosphate (T6P), s’accumulent dans les feuilles en condition de stress hydrique confirmant ainsi le rôle de ces sucres dans la réponse au stress. Nous avons constaté que le tréhalose est fortement présent dans les boutons floraux de lin, suggérant son implication dans le développement floral. La présence du gène SWEETIE chez le lin a été montrée. Son expression est plus importante dans les boutons floraux que dans les feuilles. En condition de stress hydrique son expression semble réprimée sauf en cas de stress hydrique sévère dans les feuilles. Les résultats obtenus montrent un lien entre SWEETIE, le tréhalose et le stress hydrique et devraient servir à une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans la réponse au stress des plantes.