Auteur / Autrice : | Elisabeth Frauger-Ousset |
Direction : | Joëlle Micallef-Roll |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 18/06/2010 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de neurosciences cognitives de la Méditerranée (Marseille) - Centre d'Evaluation et d'Information sur la Pharmacodépendance-Addictovigilance (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Thirion |
Examinateurs / Examinatrices : Joëlle Micallef-Roll, Xavier Thirion, Bernard Bégaud, Jean-Louis Montastruc, Michel Mallaret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Bégaud, Jean-Louis Montastruc |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail présente le développement d’une nouvelle approche pharmacoépidémiologique, reposant sur les bases de données de l'assurance maladie, permettant de caractériser et d’estimer le détournement d’usage de médicaments psychoactifs. Cette approche utilisant la méthode de classification, regroupe, a posteriori, les sujets en différents sous-groupes, menant à l’identification, la caractérisation et la quantification de différents profils de comportement dont le comportement déviant. Nous avons appliqué cette méthode sur plusieurs médicaments. Pour chaque médicament, nous avons inclus l'ensemble des sujets affiliés au régime général des régions PACA et Corse ayant eu un remboursement. Leurs délivrances ont été suivies sur 9 mois. Après une analyse descriptive, une méthode de classification est appliquée, suivie d’une analyse des différents sous-groupes.Un premier travail a permis de confirmer l'importance du détournement d'usage d'une molécule émergente, le clonazépam (publication n°1). Ensuite nous avons adapté notre méthode afin de pouvoir suivre l'évolution sur plusieurs années de ce détournement (publication n°2). Nous avons appliqué cette méthode pour souligner l’existence, sur plusieurs années, du détournement d'usage du méthylphénidate (publication n°3). Notre équipe avait également développé une autre méthode pour estimer la polyprescription (publication n°4). Enfin, nous avons appliqué de façon conjointe ces deux méthodes (publication n°5). La méthode de classification est de plus en plus utilisée afin de surveiller l'évolution du détournement d'usage de médicaments et commencent à être intégrés au système français de surveillance de l’abus de médicament.aux cotés des autres outils pharmacoépidémiologiques plus traditionnels (OSIAP, OPPIDUM, OPEMA, ASOS, DRAMES).