Thèse de doctorat en Psychologie. Psychopathologie clinique. Mention Psychanalyse
Sous la direction de Sidi Askofaré.
Soutenue en 2010
à Aix-Marseille 1 , dans le cadre de Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence) , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Au regard du discours analytique, l'arrêt Perruche du 17 novembre 2000 constitue un signifiant maître autour duquel se polarisent plusieurs catégories de savoirs et de pratiques, ceux du droit et de la médecine, celles du juge et du médecin. Au delà du caractère spectaculaire de cet acte juridique, il faut y distinguer le désir du juge de rappeler que la médecine est une pratique du sujet. Et qu'après avoir mis plus de vingt siècles, d'Hippocrate à Bichat, à se constituer en tant que telle, contre les velléités d'emprise des discours dominants qui ont balayé l'histoire, comme ceux de la philosophie et de la religion, elle ne peut s'abandonner aujourd'hui à l'empire de la science et à la logique économique. Autrement dit, la psychanalyse nous conduit à considérer l'arrêt Perruche comme paradigme de la volonté du juge d'indemniser le sujet, c'est-à-dire de le rendre à l'état d'avant le dommage lorsque le médecin y échoue.
Medecine, law and psychoanalysis : indemnity logic and the issue of the subject
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