Thèse soutenue

Approche de génomique fonctionnelle pour l'identification des gènes régulant la qualité des viandes de poulet

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Auteur / Autrice : Vonick Sibut
Direction : Michel DuclosCécile Berri
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance le 12/11/2009
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours ; ....-2012)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Station de recherches avicoles (Nouzilly, Indre-et-Loire)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Chevalier
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Fernandez
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Barrey, Sandrine Lagarrigue

Mots clés

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Résumé

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Chez le poulet, les réserves musculaires en glycogène disponibles au moment de la mort constituent un élément déterminant de la qualité technologique de la viande via leur effet sur le pH ultime. L’objectif de la thèse était d’identifier grâce à des approches de génomique fonctionnelle les gènes à l’origine des variations de glycogène et donc de qualité. Une approche ciblée sur l’AMP-activated protein kinase (AMPK) et plusieurs enzymes qui contrôlent le métabolisme du glycogène a suggéré que des régulations au niveau transcriptionnel d’un certain nombre de gènes (PRKAG2, GYS, PYG,…) pourraient intervenir dans le contrôle des réserves musculaires en glycogène. Cette étude, qui comparait des poulets maigre et gras a en outre révélé un niveau d’activation 3 fois supérieur chez les poulets maigres qui présentaient les réserves musculaires en glycogène les plus faibles. Des analyses transcriptomiques réalisées sur puces à oligonucléotides ont permis de mettre en évidence 439 gènes différentiellement exprimés entre individus présentant des différences de teneurs musculaires en glycogène. Parmi eux, certains comme CEBPB, PDK4 ou UGDH pourraient jouer un rôle direct dans la régulation du métabolisme du glycogène au niveau du muscle. L’analyse de données positionnelles (Quantitative Trait Loci ou QTL) a mis en évidence d’autres gènes qui de part leur régulation fonctionnelle et leur position sur le génome viennent enrichir la liste des candidats révélée au cours des études d’expression. L’ensemble de ces travaux constitue une première étape pour l’identification des gènes impliqués dans les variations de qualité de viande chez le poulet. Après validation, notamment sur des populations commerciales, nos résultats doivent à terme permettre de développer des outils d’aide à la sélection (marqueurs moléculaires) mais aussi d’optimiser les pratiques d’élevage pour améliorer la qualité des viandes de poulet.