Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Fei Jiang
Direction : Hugues BerryMarc Schoenauer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans cette thèse, nous présentons notre étude concernant l'influence de la topologie sur les performances d'apprentissage des réseaux de neurones à topologie complexe. Trois réseaux de neurones différents ont été étudiés : le classique « Self-Organizing Maps » (SOM) avec topologie non-régulière complexe, le « Echo States Network » (ESN) et le « Standard Model Features » (SMF). Dans chaque cas, nous avons commencé par comparer les performances de différentes topologies pour la même tâche. Nous avons ensuite essayé d'optimiser la topologie de certains réseaux de neurones afin d'améliorer ces performances. La première partie traite des Cartes Auto-Organisatrices (SOMs) et la tâche est la classification des chiffres manuscrits de la base de MNIST. Nous montrons que la topologie a un faible impact sur les performances et la robustesse aux défaillances du neurone, du moins pour l'apprentissage à longue durée. La performance peut cependant être améliorée de près de 10% par évolution artificielle de la topologie du réseau. Dans nos conditions expérimentales, les réseaux évolués sont "plus aléatoires" que les réseaux de départ, et affichent une distribution des degrés plus hétérogène. Dans la seconde partie, on propose d'appliquer CMA-ES, la méthode "état de l'art" pour l'optimisation évolutionnaire continue, à l'apprentissage évolutionnaire des paramètres d'un Echo States Network. Sont ainsi optimisés les poids de sortie, bien sûr, mais aussi, le Rayon Spectral et/ou les pentes de la fonction d'activation des neurones). Tout d'abord, un problème standard d'apprentissage supervisé est utilisée pour valider l'approche et la comparer à celle d'origine. Mais la flexibilité de l'optimisation évolutionnaire nous permet d'optimiser non seulement les poids de sortie, mais également, ou alternativement, les autre paramètres des ESN, menant parfois à des résultats améliorés. Le problème classique de l'équilibre du « double pôle » est utilisé pour démontrer la faisabilité de l'apprentissage par renforcement évolutionnaire des ESN. Nous montrons que l'ESN évolutionaire obtient des résultats qui sont comparables à ceux des meilleures méthodes de l'apprentissage de topologie et de l'évolution de neurones. Enfin, la dernière partie présente notre recherche initiale de la SMF - un modèle de reconnaissance d'objets visuels qui est inspirée par le cortex visuel. Deux versions basées sur SMF sont appliquées au problème posé dans un des Challenges PASCAL – Visual multi-Object Challenge (VOC2008). Notre but sur le long terme est de trouver la topologie optimale du modèle SMF, mais le coût de calcul est pour l'instant trop important pour optimiser la topologie complète directement. Dans un premier temps, donc, nous appliquons un algorithme évolutionnaire pour sélectionner automatiquement les caractèristiques utilisés par les systèmes. Nous montrons que, pour le défi VOC2008, avec seulement 20% caractèristiques choisies, le système fonctionne aussi bien qu'avec la totalité des 1000 caractèristiques choisies au hasard.