Thèse soutenue

Contribution à l'étude des protéines PfHRP2 et pLDH pour leur utilisation dans le diagnostic et le suivi thérapeutique de l'accès palustre

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Sandrine Houzé
Direction : Jacques Le Bras
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie. Parasitologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Médicament (....-2009 ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Le paludisme reste la première endémie parasitaire dans le monde responsable de nombreux décès chez l’enfant comme chez l’adulte. Les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTA) sont la première ligne de traitement dans tous les pays d’endémie. Pour protéger l’efficacité de ces nouveaux traitements, le traitement présomptif du paludisme doit être remplacé par une utilisation ciblée de ces antipaludiques sur des arguments biologiques de confirmation du diagnostic clinique. Les tests de diagnostic rapide (TDR) sont encouragés par l��OMS pour palier les difficultés logistiques des pays d’endémie à réaliser l’examen microscopique (frottis/goutte épaisse). Les TDR reposent sur la détection de protéines plasmodiales, la PfHRP2, protéine spécifique de Plasmodium falciparum et la pLDH, enzyme commune aux quatre espèces majoritaires de Plasmodium parasitant l’homme, par une technique d’immunochromatographie. L’utilisation de ces TDR a permis de mettre en évidence des situations pour lesquelles ces tests étaient d’interprétation délicate. Nous avons déterminé les performances de quatre TDR disponibles sur le marché français dans le diagnostic du paludisme d’importation par comparaison aux techniques microscopiques de diagnostic. Deux études en zone d’endémie, à Madagascar et au Bénin, ont montré la complémentarité de la détection de la PfHPR2 pour le diagnostic de l’accès palustre et de la pLDH pour suivre l’efficacité des antipaludiques prescrits. Enfin, nous avons étudié les raisons intrinsèques liées aux parasites pouvant expliquer les variabilités observées dans les performances analytiques telles que la variabilité d’origine génétique des protéines détectées