Thèse soutenue

Politiques macroéconomiques et disparités régionales dans la zone Euro
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Florina-Cristina Semenescu-Badarau
Direction : Patrick Villieu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 02/12/2009
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2008-2011)
Jury : Président / Présidente : Christian Bordes
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Villieu, Christian Bordes, Franck Martin, Marc-Alexandre Senegas, Gregory Levieuge, Jean-Paul Pollin
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Martin, Marc-Alexandre Senegas

Résumé

FR  |  
EN

Après dix ans de monnaie commune, les disparités régionales persistent dans la zone euro et l’activité économique a du mal à se dynamiser. Le dysfonctionnement du système de politique économique figure parmi les explications possibles de ces évolutions. Cette thèse reconsidère la conduite des politiques macroéconomiques dans une Union hétérogène, avec transmission asymétrique des chocs. Trois essais de modélisation sont développés dans ce but. Le premier étudie la politique monétaire dans un modèle à la Barro-Gordon, à l’aide d’un jeu défini entre la banque centrale et les différents agents de l’Union. Le second introduit l’interaction entre politique monétaire et budgétaire dans l’Union, afin d’assurer un environnement stable, favorable à l’activité économique. Il se situe dans un cadre néo-keynésien, modifié pour inclure certains aspects des pratiques monétaires et budgétaires de la zone euro. Enfin, un troisième essai analyse le rôle de ces politiques dans la stabilisation des chocs conjoncturels, à l’aide d’un modèle d’équilibre général dynamique stochastique (DSGE) avec asymétries financières. Les enseignements vont dans une direction commune. Une politique monétaire orientée vers la réduction des divergences nationales serait bénéfique pour l’Union, uniquement si la banque centrale est hostile simultanément aux divergences d’inflation et de revenu. L’intérêt de la banque centrale pour les seules divergences d’inflation peut être contreproductif. Les politiques nationales restent les principaux outils pour réduire les disparités. Leur conduite doit se faire dans un cadre coordonné, qui tient compte des asymétries structurelles dans l’Union. Ce serait compatible avec la conduite autonome des politiques budgétaires, suivant une stratégie commune pour la zone. L’annonce publique des règles budgétaires nationales permettrait d’améliorer la transparence des politiques et d’accroître leur efficacité.