Auteur / Autrice : | Bénédicte Lebret |
Direction : | Michel Bonneau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et agronomie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Rennes, Agrocampus Ouest |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de ce travail était de proposer des stratégies nutritionnelles permettant de modifier la vitesse et la composition du gain de poids aux niveaux corporel et tissulaire chez le porc, dans le but d’augmenter l’âge au stade commercial d’abattage et simultanément d’accroître la teneur en lipides intramusculaires (LIM), composante favorable pour la qualité sensorielle de la viande, sans augmenter l’adiposité corporelle. Deux stratégies alimentaires ont été étudiées : 1) restriction alimentaire de 25 % (R1) ou restriction énergétique (20 %) couplée à une diminution progressive des apports en protéines (lysine) relativement à l’énergie (R2) de 30 à 110 kg, chez des porcs croisés P76 (lignée synthétique ; expérience 1A) et des porcs croisés Duroc (expérience 1B) ; 2) expression d’une phase de croissance compensatrice (CC) en finition consécutive à une restriction alimentaire en croissance (restriction alimentaire de 30 % de 30 à 80 kg puis réalimentation jusqu’à 110 kg, porcs croisés Duroc, expérience 2 ; restriction alimentaire de 35 % de 30 à 70 kg puis réalimentation jusqu’à 110 kg, porcs croisés Duroc, expérience 3). Dans l’expérience 1, les porcs R1 et R2 sont plus âgés de 30 jours à l’abattage, suite à une vitesse de croissance réduire d’environ 25 % relativement aux témoins alimentés à volonté. Les porcs R1 sont plus maigres et présentent une teneur en LIM plus élevée dans le muscle Longissimus notammentpour les porcs croisés Duroc (+ 40 %, P<0. 001) comparativement aux témoins AL, alors que l’effet n’est pas signigicatif dans le muscle Biceps femoris des deux génotypes.