Thèse soutenue

Vers la synthèse d'analogues du Péloruside A, macrolide marin à potentialité anticancéreuse

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Pierre Pinard
Direction : Jacques LebretonMonique Mathé-Allainmat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie fine. Chimie organique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Nantes
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Extrait en 2000 de l’éponge marine Mycale Hentscheli, le Péloruside A est un nouveau macrolide antitumoral à fort potentiel thérapeutique. Il s’agit d’un agent stabilisant des microtubules, comme l’anticancéreux de référence Paclitaxel (Taxol®). Cependant, le Péloruside A possède un site de liaison à la tubuline distinct de celui du Paclitaxel : les effets de synergie observés avec les drogues taxoïdes laissent entrevoir la possibilité d’une utilisation en thérapie combinée. À ce jour, trois synthèses totales du Péloruside A ont été publiées, ainsi que plusieurs synthèses de fragments. Notre objectif a consisté en la synthèse d’analogues simplifiés du Péloruside A destinés à fournir des informations de structure-activité. Nous avons adopté une approche convergente, basée sur une déconnexion en C11-C12 du macrocycle. Une synthèse du fragment Ouest C12-C20 déméthylé a été effectuée : une réaction de Wittig permet le couplage de deux synthons énantiopurs modulables, sources de diversité structurale au niveau de la chaîne extracyclique des analogues ciblés. Les parties Ouest synthétisées ont servi à la mise au point de la réaction-clé de couplage avec les parties Est, une aldolisation d’Evans-Paterson. En vue d’obtenir les analogues, une partie Est a été synthétisée selon une procédure mise au point dans l’équipe de Poitiers, partenaire sur le projet. Bien que non diastéréosélectif, le couplage entre les parties Est et Ouest est effectif. Toutefois, l’instabilité systématique des produits de couplage n’a pas permis l’accès aux analogues macrocycliques. Des modifications du motif dihydropyranique de la partie Est, responsable de cette fragilité, ont donc été entreprises