Thèse soutenue

L'impact de la délocalisation du luxe sur les attitudes des consommateurs : le cas des maisons françaises de luxe

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Auteur / Autrice : Maxime Koromyslov
Direction : Björn Walliser
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 23/11/2009
Etablissement(s) : Nancy 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : CEREFIGE - Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises - EA 3942
Jury : Président / Présidente : Jean-Claude Gilardi
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Caumont, Nicolas Boulanger
Rapporteurs / Rapporteuses : Géraldine Michel, Elyette Roux

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La délocalisation du luxe demeure encore aujourd’hui difficilement appréhendable. La complexité relève, d’une part, du concept du luxe qui est difficilement définissable, et de la sensibilité du sujet qui demeure encore tabou dans le secteur du luxe. Pourtant, plusieurs cas de délocalisations dans le luxe sont aujourd’hui connus. Compte tenu de l’imaginaire que représentent le luxe et les marques de luxe, il convient de s’interroger sur l’impact de la délocalisation sur le consommateur, notamment sur ses attitudes envers le produit et la marque. Cette thèse constitue une première recherche sur la question de la délocalisation appliquée aux marques françaises du luxe. Elle mobilise, d’une part, les théories sur le luxe et la marque en tant que champ d’application et, d’autre part, la littérature sur l’effet « pays d’origine » en tant que cadre théorique. Notre recherche étudie l’effet de la délocalisation sur les attitudes des consommateurs envers le produit délocalisé et la marque de luxe. L’influence modératrice de deux nouvelles variables est considérée, à savoir la centralité du pays d’origine au sein de l’image de marque et les attitudes des consommateurs envers la délocalisation du luxe. Sur le plan méthodologique, deux études qualitatives auprès des consommateurs (17) et des professionnels du luxe (34) ont été réalisées, suivie de l’étude quantitative auprès d’un échantillon de 555 consommateurs interrogés en deux temps, selon un plan factoriel complet. Ainsi, notre recherche a mis en lumière l’impact négatif de la délocalisation du luxe sur les attitudes envers le produit délocalisé et la marque de luxe. L’effet est plus prononcé en cas de délocalisation de la fabrication par rapport au design, lors de l’abandon de l’origine française au profit d’un pays de délocalisation inacceptable et se ressent davantage sur la qualité perçue que sur les deux autres variables attitudinales. L’impact des variables modératrices ressort limité.