Vulnérabilités des nouveaux états membres de l’Union Européenne et processus d’adhésion à l’Euro
Auteur / Autrice : | Aleksandra Zdzienicka |
Direction : | Alain Sand-Zantman, Jean-Pierre Allegret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 03/12/2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et de gestion (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'analyse et de théorie économique Lyon - St-Etienne (Lyon ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Guillaume Méon |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Poutineau, Edgardo Torja-Zane, Jérôme Creel, Virginie Coudert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Bien que les pays de l’Europe Centrale et Orientale montrent de plus en plus des similitudes structurelles avec des pays développés, leurs économies restent vulnérables aux facteurs d’instabilité financière caractéristiques aux pays en développement. La présence de ces vulnérabilités a conduit aux débats sur les avantages de l’adhésion rapide à l’Union Economique et Monétaire (UEM). Traditionnellement, selon de la Théorie des Zones Monétaires Optimales, l’adoption de l’euro peut être bénéfique éliminant le risque du taux de change, donnant un meilleur accès au financement externe et atténuant l’impact des crises financières. De l’autre côté, l’abandon de l’autonomie de la politique monétaire et du taux de change prive les autorités nationales d’une marge de manœuvre dans le cas où le pays soit touché par les chocs asymétriques (d’offre) ou sa réponse aux chocs symétriques diverge de celle de la zone monétaire. L’objective de cette thèse est de déterminer les vulnérabilités financières des PECO et le degré d’asymétrie de leurs économies afin de participer aux débats sur la stratégie d’adhésion à l’euro.