Thèse soutenue

Ichtyofaune de la région de debejaia [i. E. De Béjaïa] : étude de la biologie de l'anchois Engraulis Encrasicolus L. : "croissance, régime alimentaire et reproduction"

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Auteur / Autrice : Mahmoud Bacha
Direction : Aïssa MoaliRachid Amara
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanologie biologique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Littoral en cotutelle avec Université Abderrahmane Mira - Béjaïa
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Océanologie et de Géosciences (LOG)

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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L’étude de la biologie (écologie alimentaire, croissance et reproduction) de l’anchois Engraulis encrasicolus a été réalisé dans trois régions de la côte algérienne. Les variations spatiales, ontogénétiques et saisonnières de l’alimentation des anchois ont été étudiées au moyen d’analyses multivariées et en relation avec la température de surface de la mer et de la chlorophylle-a. La croissance des juvéniles d��anchois a été étudiée dans le golfe de Bejaia. L’anchois du golfe de Bejaia atteint 46% de sa longueur asymptotique (L∞) en trois mois, ce qui suggère que ce stock dépend essentiellement des premiers groupes d’âges et qu’il dépend fortement du succès du recrutement. Des différences significatives dans les taux de croissance des adultes d’anchois entre les trois régions étudiées ont été observées. L’étude de la morphométrie des otolithes (sagittae) a montré que ces dernières constituent de bons descripteurs de la croissance somatique, de bons prédicateurs de l’âge et un véritable outil de discrimination des stocks. L’étude de la reproduction de l’anchois du golfe de Bejaia a montré que la première maturité sexuelle est atteinte à de très petites tailles. Quant à la période de reproduction, elle s’étale de mars à novembre, avec deux pics : en mai et en août. Cette étude a montré également que l’intensité de l’activité de ponte et les pics de ponte sont tributaires de la taille des anchois. D’autre part, l’inventaire des poissons des eaux continentales algériennes permet d’établir une liste de 45 espèces dont 29 autochtones et 16 introduites, quant à la rivière de la Soummam, elle renferme près de 36% de ce patrimoine ichtyologique.