Thèse de doctorat en Théologie protestante. Nouveau Testament
Sous la direction de Christian Grappe.
Soutenue en 2008
à Strasbourg 2 , en partenariat avec Université Marc Bloch. Faculté de théologie protestante (Strasbourg) (autre partenaire) .
Tirée de l’Ancien Testament et la littérature juive, la métaphore est étudiée dans une double perspective. D’un point de vue synchronique, on étudie tous les aspects de la méthaphore à un moment donné de l’histoire grâce à une grille d’analyse qui permet de les différencier suivant les catégories de pensées des auteurs. La métaphore comporte un aspect structurel qui fait du corps de la femme une image de la ville, un aspect relationnel qui fait de la relation conjugale une image de la relation entre Dieu et Sion, un aspect fonctionnel qui donne à la ville le rôle d���une mère ou d’une reine, un aspect dynamique, le devenir de la femme symbolisant l’histoire de la ville. Dans une perspective synchronique, la métaphore est étudiée depuis les lamentations sumériennes jusqu’au 4 Esdras (70 ap JC). Dans la période préexilique prédomine l’image de la fille ; dans la période exilique celle de l’épouse infidèle ; après l’édit de Cyrus (538) l’image de la mère fonde l’identité de la diaspora.
Evolution of the metaphor "woman-city" in the Old Testament, the Jewish literature and the Septuagint
Extracted from Old Testament and jewish literature, the metaphor is studied from two complementary viewpoints. The synchronic study is basing on the following metaphorical categories : the structural status associates the woman’s body and the city builded ; the relational status associates the conjugal relationship and the alliance between God and Zion ; the functional status associates the woman’s role (mother or queen) and the city’s role towards its inhabitants or the country around ; the category of development associates the woman’s biography with the history of the city. From a diachronic viewpoint, the metaphor is studied from sumerian laments to 4Ezra (70 after J. C). During the period before exile prevails the image of the daughter, during the exilic period the image of the spouse, after Cyrus’edict (538 before J. C. ) the image of the mother founds diaspora’s identity.