Thèse soutenue

L’obésité de l’adolescent Libanais : étude épidémiologique et effets d’un exercice aigu et chronique sur le stress oxydant d’adolescentes en surpoids

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Auteur / Autrice : Hala Youssef
Direction : Arlette Delamarche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Notre première étude épidémiologique s’est intéressée aux causes et facteurs de l’obésité juvénile au Liban. Elle montre que 17. 1 % des adolescents Libanais sont en surpoids et 4. 5% sont obèses. Les garçons sont plus en surpoids et obèses comparés aux filles (23% et 8. 1% vs 12. 7 et 1. 8%). L’obésité, surtout chez les garçons, est associée à des habitudes sédentaires, à une déstructuration alimentaire et à un statut socioéconomique élevé. L’excès de masse grasse et les désordres métaboliques et hormonaux associés à l’obésité, surtout chez les adolescentes, aggravent le stress oxydant (SO). Ainsi, dans notre deuxième étude nous avons examiné l’effet de l’insulino‐résistance (IR) et de l’inflammation dans la survenue du SO au repos et en réponse à un exercice exhaustif chez les adolescentes en surpoids. Ces dernières présentent un SO plus élevé au repos (diminution du rapport GSH/GSSG, α‐tocophérol et GPx) et en réponse à un exercice exhaustif (augmentation F2‐Isop, ROOH, MPO) en comparaison aux adolescentes non obèses. Ce SO est corrélé à la composition corporelle et à l’IR et à l’inflammation basales. Toutefois, le paramètre déterminant du SO post‐exercice dans le groupe en surpoids était la surconsommation d’oxygène. L’entraînement aérobie est connu pour augmenter la résistance de l’organisme contre le SO induit par l’exercice chez le sujet sain. Notre dernier objectif, a été d’examiner l’effet de 3 mois d’entraînement aérobie multivarié sur le SO post‐exercice chez des adolescentes en surpoids. L’entraînement, en améliorant la composition corporelle chez les adolescentes en surpoids, a atténué la peroxidation lipidique et l’inflammation post‐exercice (F2‐IsoP, ROOH, LDLox, MPO) renforçant ainsi la tolérance de l’organisme vis‐à‐vis du SO induit par l’exercice