Identification des structures de génie civil
Auteur / Autrice : | Francisco Garcés |
Direction : | Ahmed Mébarki |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civil |
Date : | Soutenance le 22/02/2008 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Matériaux, Ouvrages, Durabilité, Environnement et Structures |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Modélisation et Simulation Multi-Échelle (MSME) |
Equipe de recherche : Équipe de Mécanique | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Hamid Afra, Abdelkhalek El Hami, Carlos Genatios, Michel Lorrain, Ahmed Mébarki, Christian Crémona |
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdelkhalek El Hami |
Mots clés
Résumé
Cette thèse présente trois méthodes pour l’identification des rigidités des structures d’usage commun dans l’ingénierie civile, à partir de données dynamiques expérimentales. La première méthode est développée pour des structures composées pour portiques. La deuxième méthode proposée est appliquée à des structures constituées pour des poutres isostatiques. La troisième est une méthodologie d’estimation des rigidités en flexion (EI) et au cisaillement (GA/?) pour une structure constituée de murs dont les énergies de déformation en flexion et cisaillement peuvent être soit du même ordre de grandeur, soit l’une prépondérante par rapport à l’autre. Pour chaque méthode, des simulations numériques sont effectuées pour identifier les dommages structuraux ou les variations des rigidités, en termes de localisation et de magnitude de ces dommages. L'incidence et l'impact des erreurs et bruits sur les valeurs estimées des rigidités structurales sont analysés. Les méthodologies sont également appliquées pour localiser des dommages mécaniques ou des réductions de section sur modèles de laboratoire. A partir des concepts dynamiques de base et considérant une typologie donnée de structure, la thèse développe les concepts et formulations permettant d’identifier les rigidités résiduelles des structures considérées. Les méthodes peuvent être aisément mises en oeuvre pour déterminer les éventuels dommages (localisation et intensité) qui peuvent affecter une structure, par exemple après un séisme. Peu de mesures sont requises à cet effet : des essais de vibration libre et du matériel peu onéreux de mesures sont amplement suffisants dans le cas particulier des structures étudiées