Thèse soutenue

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jonathan Berthon
Direction : Patrick Forterre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Les Archaea sont des organismes unicellulaires de type bactérien qui possèdent de nombreux caractères moléculaires eucaryotes. En particulier, la machinerie de réplication archéenne est une version homologue et simplifiée de celle des eucaryotes. Au cours de cette thèse, j’ai étudié la réplication de l’ADN chez les Archaea en combinant des approches in vitro et in silico. Premièrement, j’ai essayé de purifier la protéine initiatrice de la réplication Cdc6/Orc1, sous une forme native, dans l’espoir de mettre au point le premier système de réplication de l’ADN in vitro chez les Archaea. Cette approche a été infructueuse en raison des propriétés d’agrégation de la protéine. Deuxièmement, j’ai réalisé une analyse comparative du contexte génomique des gènes de réplication dans les génomes d’Archaea. Cette analyse a permis d’identifier une association très conservée entre des gènes de la réplication et des gènes liés au ribosome. Cette organisation génomique suggère l’existence d’un mécanisme de couplage entre la réplication de l’ADN et la traduction. De manière remarquable, des données expérimentales obtenues chez des modèles bactériens et eucaryotes appuient cette idée. J’ai ensuite mis au point des outils expérimentaux qui permettront d’éprouver la pertinence biologique de certaines des prédictions effectuées. Finalement, j’ai examiné la distribution taxonomique des gènes de la réplication dans les génomes d’Archaea afin de prédire la composition probable de la machinerie de réplication de l’ADN chez le dernier ancêtre commun des Archaea. Dans leur ensemble, ces analyses suggèrent que la machinerie ancestrale était plus complexe que celle des organismes archéens contemporains.