Elaboration de nouvelles matrices minérales pour l’encapsulation cellulaire : approche colloïdale
Auteur / Autrice : | Makhlouf Amoura |
Direction : | Jacques Livage |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et chimie des matériaux |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Résumé
Le travail décrit dans ce mémoire de thèse vise à étendre la technique d’encapsulation cellulaire par voie sol-gel à des matrices d’oxydes métalliques. L’utilisation de l’approche colloïdale pour l’élaboration de telles matrices nous a permis d’élaborer des gels d’oxyhydroxydes d’aluminium, de fer et de zirconium à des pH proches de la neutralité et à une température ambiante, conditions favorables à l’incorporation de bactéries Escherichia coli. Ces matériaux on été caractérisés de manière approfondie à l’aide de différentes techniques (analyse élémentaire, spectroscopie IR, diffraction des rayons X, zétamétrie, microscopies électroniques par balayage et par transmission, analyse thermogravimétrique et sorption de d’azote). Ce procédé de synthèse a été validé par une étude concluante de la viabilité des bactéries encapsulées au sein de ces matrices. Par ailleurs, des matrices biohybrides mettant en jeu des additifs bio-organiques, l’alginate et la glycine bétaïne, ont été réalisées afin d’améliorer la viabilité des bactéries en minimisant les stress mécaniques et chimiques liés à l’encapsulation. Enfin, des résultats préliminaires ont permis d’envisager l’exploitation des propriétés magnétiques des gels de ferrihydrite comme modèles dans le domaine de la géomicrobiologie et pour réaliser des biocapteurs magnétiques.