Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Peggy Vincent
Direction : Nathalie Bardet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Paléontologie
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Philippe Janvier
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Vignaud, Sébastien Steyer
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Godefroit, Robin F. O'Keefe

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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EN

Une révision de l’ensemble des Plesioauria du Jurassique inférieur a permis de clarifier la taxonomie, la systématique et l’anatomie de groupe. Au total, 20 espèces appartenant à 17 genres ont été répertoriées et sont ici considéré comme valides. Cette révision a permis de préciser les spécimens dont la détermination était incertaine et de mettre en lumière les taxons dont un réexamen approfondi est nécessaire (‘Macroplata’ longirostris, ‘Microcleidus’ macropterus, ‘Plesiosaurus’ macrocephalus). L’analyse phylogénétique comprenant 42 taxons (dont l’ensemble des espèces du Lias) et 120 caractères a été réalisée en se basant sur cette révision. Cette analyse place T. Hawkinsii en tant que groupe frère d’un clade incluant les Pistosauridae et l’ensemble des Plesiosauria, et remet ainsi en cause la dichotomie entre Plesiosauroidea et Pliosauroidea ainsi que la monophylie des Plesiosauria. La comparaison de ces résultats avec les résultats obtenus par de précédents auteurs montre que les relations de parenté au sein des Plesiosauria ne sont pas stables, car de faibles changements dans la composition du jeu de données entraînent des différences notables dans les cladogrammes obtenus. Ce travail présente également pour la première fois la répartition stratigraphique précise des Plesiosauria pour divers gisements du Jurassique inférieur. L’étude des environnements de dépôts de ces gisements révèle que la diversité apparente des plésiosaures et ses variations reflètent en réalité des conditions taphonomiques particulières et un biais d’exploitation des terrains liasiques. La répartition spatiale des plésiosaures au Jurassique inférieur semble indiquer un fort endémisme ; néanmoins, il est montré que les terrains des différentes régions qui ont livré des restes de plésiosaures sont fondamentalement diachrones, de telle sorte qu’aucune conclusion paléobiogéographique ne peut être raisonnablement déduite de cette observation.