Thèse de doctorat en Géographie
Sous la direction de Violette Rey et de Ioan Ianoş.
Soutenue en 2008
à École normale supérieure-Lettres et sciences humaines (Lyon ; 2000-2009) en cotutelle avec l'Universitatea Bucureşti , en partenariat avec Environnement, ville, société (Rhône) (laboratoire) .
Le jury était composé de Violette Rey, Ioan Ianoş, André Dauphiné, Octavian Groza, Maria Pătroescu, Yvette Veyret.
Les périodes de transition correspondent à des pics de vulnérabilité pour les auteurs de The Environment as Hazard. Cette étude cherche à vérifier ce constat dans le cas de la sortie du socialisme à partir de l’exemple de Bucarest. Elle part de l’hypothèse d’une articulation entre, d’une part, les transformations de la période de « transition », et d’autre part, la métropole comme « creuset » du risque. Elle cherche ensuite à savoir si la vulnérabilité s’est renforcée à Bucarest au cours des quinze dernières années. Les différentes dimensions de la vulnérabilité sont interrogées au cours de cinq approches successives : historique, épistémologique, territoriale, par les pratiques et les jeux d’acteurs et enfin par les représentations. Ce cheminement dévoile deux types de résultats. D’abord, la période de « transition » s’est traduite par une convergence du renforcement des différentes traductions de la vulnérabilité. Elle débouche sur des situations parfois très préoccupantes. Ensuite, les outils mis en place conduisent à deux propositions qui dépassent largement la cas de Bucarest : une nouvelle approche de l’estimation de la vulnérabilité et un nouveau cadre interprétatif des représentations du risque.
Post-socialist transition and urban vulnerability in Bucharest
Transition periods correspond to a reinforcement of vulnerability for the authors of "The Environment as Hazard". This study tries to verify this assertion in the case of the end of socialism based upon the example of Bucharest. It starts from the assumption that there is an articulation between, on the one hand, the transformations of the “transition” period and, on the other hand, the metropolis as a “crucible” of hazard. Then, it tries to determine whether there was an increase in vulnerability in Bucharest during the last fifteen years. The various dimensions of vulnerability are analyzed according to five successive approaches: historical, epistemological, territorial, through the practices and risk management institutions and lastly risk perception. Through this journey, the study finds two types of results. First, the “transition” period resulted in a convergence of the reinforcement of the various dimensions of vulnerability, which leads in some cases to highly alarming situations. Then, the methods designed lead to two applications that go largely beyond the case of Bucharest: a new approach to vulnerability assessment and a new risk perception framework.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2011 par Ed. universitatii din bucuresti à Bucarest
Transition post socialiste et vulnerabilité urbaine à Bucarest