Thèse soutenue

La prévention et la lutte contre la pollution atmosphérique dans la mer Baltique et les changements climatiques

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Auteur / Autrice : Janna Lehmann
Direction : Claude Impériali
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit international public
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Aix-Marseille 3

Résumé

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L'influence de la pollution atmosphérique sur la mer Baltique a longtemps été sous-estimée. La prise de conscience de l'ampleur du problème s'est faite au début des années 70. Plus tard, les politiciens se sont également rendus compte que les changements climatiques avaient eux aussi un impact important sur la mer Baltique et qu'une coopération purement régionale ne suffisait plus. La coopération régionale à l'échelle de la Baltique existait déjà avant les bouleversements politiques survenus au début des années 1990. Les divergences politiques, sociales et économiques subsistent encore, mais la coopération continue à s'élargir et connaît un nouvel élan grâce à l'entrée d'une grande partie des Etats riverains dans la Communauté européenne. La Baltique est également exemplaire pour l'intégrité du régime sous lequel elle est gérée. La quasi-totalité des sources de pollution marine sont couvertes par la Convention d'Helsinki de 1992 qui a été ratifiée et appliquée par tous les Etats. La Commission d'Helsinki participe à la plupart des actions soit en tant qu'organe principal, soit en tant que partenaire. Aucune action de grande envergure ne peut être réalisée sans son aval. Les Etats s'efforcent d'appliquer ses nombreuses recommandations même si elles ne sont pas obligatoires du point de vue juridique. Ces recommandations de la Commission forment un cadre réglementaire unique. Ainsi, malgré une vie très riche des associations et des ONG, et la multitude d'actions et de programmes, ils forment plus ou moins un ensemble cohérent. La Convention internationale sur la pollution atmosphérique transfrontière a été adaptée au niveau régional, en partie grâce à son programme de surveillance. Ce dernier est parfaitement intégré dans le régime baltique et constitue la base de donnée de référence. Il faudrait qu'un jour il en soit de même pour le protocole de Kyoto sur les changements climatiques, entré en vigueur en 2005 : un défi bien plus difficile à réaliser. . .