Modélisation des émissions rayonnées de composants électroniques
Auteur / Autrice : | Yolanda Vives Gilabert |
Direction : | Belahcene Mazari |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électronique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse, effectuée à l’IRSEEM en collaboration avec Thales Air Systems, s’inscrit dans le cadre du programme « Compatibilité Electromagnétique (CEM) des composants » de la filière Normandie AéroEspace. Le travail réalisé consiste à développer des modèles d’émissions magnétiques rayonnées de composants électroniques. Ces modèles doivent être génériques (i. E. Le processus de modélisation doit être applicable quel que soit le composant) et être implémentables dans des logiciels électromagnétiques commerciaux, comme HFSS et CST Microwave Studio. Pour ce faire, un premier modèle basé sur un réseau de dipôles élémentaires (soit électriques soit magnétiques) est développée. Le processus d’obtention de ce modèle est relativement simple et est basé sur une inversion de matrices avec la méthode des moindres carrés. L’application de ce modèle sur différents dispositifs (self, oscillateur. . . ) donne de très bons résultats aussi bien pour l’amplitude que pour la phase du champ magnétique. Néanmoins ce modèle est très rigide car un grand nombre de paramètres est fixé par l’utilisateur. De plus, la grande quantité de sources du modèle complexifie son insertion dans les outils de simulation. C’est pour cela qu’une deuxième approche de modélisation plus adaptée à notre problématique a été développée. Ce second modèle est composé d’un réseau d’au maximum 10-12 dipôles. L’approche de modélisation est basée sur deux techniques : l’application d’une fonction de traitement des images et l’application d’un algorithme d’optimisation. Cette approche est beaucoup plus flexible que la précédente, car elle est capable de calculer tous les paramètres du modèle. Néanmoins, la précision des résultats est inévitablement diminuée en raison de la réduction du nombre de dipôles.