Thèse soutenue

Différenciation des cellules symbiotiques au cours de l’interaction Medicago truncatula-Sinorhizobium meliloti : implication de peptides sécrétés d’origine végétale

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Auteur / Autrice : Benoît Alunni
Direction : Eva Kondorosi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les légumineuses s’associent avec des bactéries du sol appelées rhizobia qui se différencient en bactéroïdes fixateurs d’azote au sein de nodosités racinaires. Durant cette thèse, les mécanismes de différenciation des bactéroïdes ont été étudiés dans différentes interactions Rhizobium-légumineuse. Selon la plante hôte, les bactéroïdes sont semblables à des bactéries libres ou subissent une différenciation poussée comprenant un fort allongement cellulaire corrélé à une endoréplication massive, une peméabilisation membranaire et une perte de capacité à croître. Ce processus est caractéristique de Sinorhizobium meliloti dans les nodosités de Medicago truncatula et des symbiontes des plantes appartenant au Inverted Repeat-Lacking Clade. Au contraire, dans les autres légumineuses, la différenciation des bactéroïdes ne comprend aucune de ces étapes. Il a été montré que la différenciation irréversible des bactéroïdes est sous le contrôle de la plante et est corrélée à l’expression de grandes familles de gènes codant des peptides sécrétés spécifiques des nodosités. Parmi eux, les Nodule-specific Cysteine-Rich et les Glycine-Rich Protein comprennent respectivement plus de 300 et 20 membres. Ces gènes sont exclusivement exprimés dans les cellules infectées des IRLC. Des études génomique et évolutive ont révélé que ces gènes sont regroupés dans le génome de M. Truncatula et évoluent par duplication locale. Une étude de microsynténie a démontré qu’ils sont absents du génome de Lotus japonicus. Une étude fonctionnelle a été initiée et indique que les NCRs sont adressés aux bactéroïdes. Finalement, ces résultats ont été discutés dans le contexte de l’évolution des endosymbioses.