Les imaginaires satanique et païen : le cas de la musique métal extrême : une volonté de puissance schizomorphe
Auteur / Autrice : | Nicolas Walzer |
Direction : | Michel Maffesoli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michel Maffesoli, Jean-Paul Willaime, Bruno Duriez, Jean-Marie Seca |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Willaime, Bruno Duriez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse de doctorat de sociologie traite de la prégnance des imaginaires satanique et païen dans notre société en prenant le cas d'une musique jeune et actuelle : le métal extrême. Né en 1970, le métal est une radicalisation du rock, le métal extrême est lui-même une radicalisation du métal. Elle est de plus en plus populaire si l'on en croit la première place à l'Eurovision d'un groupe de métal finlandais en 2006. Nous l'étudions ici par le prisme de ses musiciens et de la production musicale. Cette thèse revient, en trois grandes parties divisées en six chapitres, sur l'histoire du métal extrême et sa logique ascensionnelle, la typologie de ses musiciens (initiation, formation, confirmation), la marginalité culturelle de cette tribu postmoderne et enfin sur la question des rapports entre satanisme/paganisme et métal extrême - conclusions déjà partiellement ébauchées lors d'un stage à la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires. Les conclusions scientifiques du travail reviennent en détail sur la portée du traitement médiatique partial accordé au phénomène du métal en France.