Le flâneur moderne : l'existence erratique sur la frontière entre la solitude et l'être-ensemble

The modern flaneur : wandering existence on the border between loneliness and be-together

• Auteur / Autrice : Ji-Eun Shin
• Direction : Michel Maffesoli
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sociologie
• Date : Soutenance en 2007
• Etablissement(s) : Paris 5
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Michel Maffesoli, René Schérer, Patrick Tacussel

Mots clés

Mots clés contrôlés

Foules

Solitude

Flâneurs

Résumé

Ce travail de recherche porte sur la problématique sociologique de l'errance, de l'hospitalité et de la résistance : la flânerie des hommes modernes. La première partie consiste à revenir sur le cadre socio-poétique de la post-modernité de la flâneur. Dans la deuxième partie, il s'agit d'une étude des personnages-flâneurs à partir d'une relecture des oeuvres littéraires. On constate les traits de l'anonymat et d'une insolite communicabilité, associée à la « fêlure » du sujet. A partir de cette fêlure, la troisième partie caractérise l'attitude de l'homme moderne : « aimer la solitude dans la foule ». On voit la ville se transformer autour du flâneur qui acquiert une sensibilité nouvelle en labyrinthe, en océan. L'image de l'eau nous fait comprendre le désir de ne pas se fixer et de la légèreté du flâneur-étranger. La quatrième partie suggère le « Sisyphe heureux » intempestif. Dans la dernier partie, cette thèse présente la flânerie comme une forme de l'hospitalité et de la résistance.

This work proposes a discourse on the modern flaneur around the sociological problem of wandering, hospitality and resistance. The first part consists in returning to the socio-poetic framework of post-modernity in which one wanders. In the second part, we seek characters-flaneurs based on a reading of literary works. We establish the features of anonymity and a strange communicability, associated with the ''fissures'' of the subject. The third part characterizes the attitude of the 'modern' man : ''to love loneliness in a crowd'' starting from this fissure. The city changes around the flaneur who acquires a new sensitivity within the labyrinth or 'ocean'. The image of water makes us understand the subject's desire not to fix itself, the subject's desire for the lightness of the flaneur-foreigner. The fourth part suggests ''happy Sisyphus'' despite everything. In the last part, we show 'wandering' as a form of hospitality and resistance.