Thèse soutenue

L'efficacité de la libéralisation du secteur des télécoms au Cameroun

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Auteur / Autrice : Jean-Max Kono Abe
Direction : Jérôme CabySéraphin Magloire Fouda
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Université de Yaoundé 2

Résumé

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La discussion proposée par la presse financière sur l'État actionnaire depuis plusieurs années trouve son écho dans la littérature aussi bien politique, économique que financière, du fait de l'interdisciplinarité de ses aspects. Le politique exerce une influence présumée négative sur la politique d'entreprise d'État en termes de développement de performance économique et financière, l'État actionnaire pouvant se définir positivement au travers du rôle social qu'il désenveloppe. L'intervention de l'État dans le jeu économique s'explique par une commutation de mécanismes de contrôle commandés par opposition aux mécanismes spontanés nés des marchés en raison des interférences politiques. La présente recherche s'inscrit dans le cadre de la finance organisationnelle et, à partir d'une démarche métrique faite sur une étude de la performance financière des opérateurs des télécoms augmentée d'une enquête par questionnaire conduite auprès des ressources humaines "télécommunicantes", tourne autour de la mesure de l'efficacité de la libéralisation du secteur des télécommunications, au Cameroun. Il est possible de suggérer que l'État actionnaire est un acteur incompatible avec la notion de rentabilité économique et financière. La rente générée par l'activité publique des télécommunications semble capturée par la bureaucratie, les agents de l'État procédant à des calculs. L'État actionnaire ne favorise pas le développement d'un cadre légal qui pourrait encadrer les transactions économiques sur le marché. La compatibilité de la politique d'entreprise d'État avec la rentabilité sociale ne se confirme pas pleinement, l'ensemble des parties prenantes n'étant pas satisfaite.