Auteur / Autrice : | Gaëlle Jaouen |
Direction : | Meriem Fournier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Végétale et Forestière |
Date : | Soutenance le 17/12/2007 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecologie des Forêts de Guyane - Laboratoire d’Etude des Ressources Forêt-Bois |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Epron |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Epron, Bruno Moulia, Nick Rowe, Meriem Fournier, Tancrède Alméras, Thomas Speck | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Moulia, Nick Rowe |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le fonctionnement des écosystèmes repose sur la diversité fonctionnelle, complément de la diversité spécifique. En forêt tropicale humide, les jeunes arbres croissent en sous-bois dense et stratifié. Cette thèse porte sur la diversité de réalisation de la fonction biomécanique de soutien. Les hypothèses sont que la «course» vers les strates plus éclairées contraint la sécurité mécanique des jeunes arbres, avec de nécessaires économies de matière et recours à des processus de réparation (gravitropisme) et d’acclimatation (mécanoperception et réponse), et que la diversité est donc structurée par le besoin en lumière et l’affinité pour le risque des espèces. Avec un échantillon de 16 espèces sur le dispositif de Paracou, des traits fonctionnels pertinents – risque de non-autoportance et performance gravitropique - sont définis au travers de modélisations adaptées qui combinent forme des troncs, répartition des masses et propriétés du bois. Ces traits varient entre espèces mais aussi avec le développement et l’environnement des arbres. Ces variations sont dues aux variations des traits élémentaires (forme, masses, bois) avec de forts effets géométriques. Les espèces les moins autoportantes (faible sécurité) ont les plus fortes performances gravitropiques. Ce sont aussi les plus demandeuses de lumière. Une espèce Tachigali melinonii se distingue par de forts élancements et une fréquente non-autoportance laissant supposer une adaptabilité forte à l’environnement mécanique. Une expérimentation (réponse de croissance au tuteurage) n’a cependant pas abouti aux résultats supposés puisque c’est au contraire l’espèce à faible risque, Dicorynia guianensis, qui s’est montrée plus réactive.