Place des invertébrés et des humus dans les successions végétales sur les inselbergs tropicaux (Nouragues, Guyane française)
Auteur / Autrice : | Charlotte Kounda-Kiki |
Direction : | Jean-François Ponge |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie et écologie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Betsch |
Examinateurs / Examinatrices : Corinne Sarthou, Philippe Mora | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Gobat, Charles Gers |
Mots clés
Résumé
La protection des inselbergs (promontoires rocheux surmontant la forêt pluviale) est essentielle au développement durable des régions inter-tropicales, en particulier celle de leurs sols, une ressource difficilement renouvelable. Le présent travail de recherche a été entrepris sur l’inselberg des Nouragues, situé dans une aire protégée en Guyane Française. Nous avons étudié les communautés animales du sol (arthropodes), les formes d’humus et les activités enzymatiques du sol dans plusieurs taches de végétation isolées sur le substrat granitique (savane-roche), que nous avons sélectionnées comme des étapes d’un processus successionnel. Nous avons pu montrer que la faune du sol se diversifie et que la taille moyenne des espèces augmente depuis les stades pionniers (mats de Pitcairnia geyskesii, Bromeliaceae) jusqu’aux stades intermédiaires (fourrés de Clusia minor, Clusiaceae) puis finaux (fourrés de C. Minor mélangés de plusieurs espèces de Myrtaceae) de la succession végétale, ceci s’accompagnant de modifications des réseaux trophiques du sol, des formes d’humus et des activités enzymatiques dans ces sols très organiques. Le role des micro-châblis (zones de destruction par le feu, les champignons et les termites) dans la succession végétale a été souligné, à la lumière de nos résultats.