Thèse soutenue

Etude épidémiologique de la paragonimose dans trois foyers situés dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : N'da Angbélétchi David Aka
Direction : Gilles Dreyfuss
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie. Santé publique
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Limoges
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Limoges. Faculté de médecine et de pharmacie

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Quatre enquêtes épidémiologiques sur le terrain ont été réalisées de 2003 à 2007 dans trois centres de santé en Côte d'Ivoire a) pour déterminer la prévalence de l'infestation naturelle par Paragonimus sp. Dans la population locale comme chez les mammifères domestiques ou sauvages, et b) pour établir le taux d'infestation des crabes (deux espèces) par les métacercaires du parasite. Aucun oeuf de Paragonimus n'a été retrouvé dans les selles et les expectorations des 167 patients examinés au centre anti-tuberculeux de Divo. L'analyse sérologique a permis de retrouver des anticorps contre Paragonimus africanus chez 41 d'entre eux. Mais leurs titres ne sont pas suffisants pour confirmer un diagnostic de paragonimose active. Huit patients (sur un total de 109 personnes recrutées à Lakota et dans l'île de Lauzoua) ont présenté des oeufs de Paragonimus dans leurs selles ou leurs expectorations. Trois groupes d'oeufs différant par leurs dimensions ont été mis en évidence chez les patients de Lauzoua. Enfin, malgré les investigations faites sur les selles de 482 écoliers dans le secteur de Divo, aucun oeuf de Paragonimus n'a été retrouvé. Aucun oeuf de Paragonimus n'a été retrouvé dans les selles des animaux domestiques (chats, chiens et porcs) dans l'île de Lauzoua. Par contre, des oeufs ont été mis en évidence dans les excréments de trois civettes et d'une mangouste dans le village de Ghahiri à proximité de Lakota. Des métacerc aires de Paragonimus sp. Ont été trouvées chez un crabe terrier : Liberonantes latidactylus et un crabe de lagune : Callinectes marginatus. Ces résultats démontrent que le sud-ouest de la Côye d'Ivoire est encore une zone endémique pour la paragonimose. D'autres études sont nécessaires pour déterminer les autres espèces de crabes vecteurs et l'intensité de leur charge parasitaire afin de contrôler la vente pour prévenir la maladie chez l'homme.